(Mis à jour le 09/09/2024) –
Avec 13,2 millions de nuitées enregistrées, le niveau de fréquentation du mois d’août 2024 en Normandie est stable par rapport à la même période l’année dernière (+1,1%).
La haute saison estivale bien lancée en juin aura été teintée par un mois de juillet un peu maussade, mais l’activité touristique a connu un second souffle en août.
En effet, 59,6 % des professionnels qualifient la fréquentation du mois d’août de bonne, c’est le taux de satisfaction le plus élevé de la saison. Près de 44% d’entre eux estiment qu’août 2024 est à l’image d’août 2023, les volumes de nuitées étant très stables : +0,8% pour les touristes français et +1,7% pour les clientèles internationales. Sans être exceptionnel, le mois d’août 2024 a donc comblé les attentes de la majorité des professionnels.
En août, encore une fois, les professionnels du tourisme citent très largement l’amélioration de la météo, les vacances scolaires et les animations locales comme moteurs de fréquentation. Le faible niveau de pouvoir d’achat des Français et les caprices de la météo à partir du 15 août sont de loin les plus grands freins à la concrétisation de séjours en Normandie.
Les professionnels du tourisme installés sur le littoral sont les plus enthousiastes à la fin de cette haute saison touristique, 71,4% d’entre eux sont satisfaits du mois d’août et près de 40% jugent la saison estivale bonne dans son ensemble (contre 35% au global). Les gestionnaires d’hébergements touristiques sont, eux, soulagés car nettement plus satisfaits de leur activité en août 2024 que du reste de la saison, et surtout de juillet.
Près de 50% des professionnels du tourisme dont l’activité se poursuit au-delà du mois d’août, présagent que le mois de septembre et la fin d’année seront moyens. Ils comptent sur les évènements locaux ou nationaux comme les Journées Européennes du Patrimoine ou les vacances de la Toussaint pour générer un flux, mais se disent soucieux. Ils témoignent à nouveau que l’activité dépendra des réservations de dernière minute très liées à la météo, et donc difficilement prévisibles.
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Crédit photo Le Nez de Jobourg au coucher du soleil © Aymeric Picot